Nao.

Nom ; Inconnu à ce jour.

Prénom ; Nao.

Âge ; Dix-sept ans.

Village ; Aucun, ex-ninja d'Oto.

Grade ; A vous de juger :p

Description mentale ; La personnalité de Soru est indissociable de par la variété de ses émotions en un court laps de temps, et donc de par la schizophrénie dont elle souffre constamment. De plus, ce "dédoublement de personnalité" - du à de multiples expériences inachevées ou ratées – oppose deux caractères totalement antonymes : Celui qu'elle possédait initialement de Yuka et celui qu'on lui fit adopter en tant que tueuse. Plus qu'imprévisible, quelques images passées pourraient la faire passer en plein combat de l'attaque à la protection maladroite, de l'énervement au calme, du sadisme à la générosité, de son envie de vengeance à sa peur pour les ninjas... et ainsi de suite sans que l'on puisse deviner ou prévoir quoique ce soit.

Description physique ; Si vous croisez un jour une jeune femme habillée d'un pantacourt et d'une sorte chemise dans les tons noirs et violets qui semble mesurer aux environs d'un mètre soixante-dix, il y a deux chances sur dix pour que ce soit elle. Si, en plus, une cascade de cheveux blonds coupés à différentes hauteurs tombe dans son dos et qu'une jolie frange vient souligner la profondeur de ses yeux marron, il y a déjà sept chances sur dix pour que ce soit elle. Si elle approche finalement de vous et qu'il se trouve que vous êtes un ninja, que vous la voyez sortir un long katana au manche violacé en direction de votre jugulaire... Vous n'avez plus le choix, courrez ou battez-vous.

Histoire ; Née un matin de l'un de ces rares et magnifiques jours enneigés, Nao commença sa vie dans un petit village résistant à la suprématie d'Oto, Yuka. Son enfance calme et plus que tranquille lui forgea un caractère doux et insouciant, et au fil des années, comme si les confrontations entre Yuka et Oto cessaient, l'art du combat commença à se perdre, à s'évanouir lentement dans une paix irréaliste...

Une dizaine d'années s'écoulèrent, et Nao atteignit ses douze ans, toujours bercée dans un monde peut-être trop parfait pour exister, puisque tout éclata seulement quelques semaines plus tard, dans la surprise et la vulnérabilité du village, brisant brutalement tout son équilibre et ses rêves profondément encrés dans une réalité incertaine.

Les ninjas d'Oto incendièrent les maisons et tuèrent presque toute vie humaine... Presque, car en effet, quelques personnes furent prises comme cobayes pour des expériences, et Nao fit partie de ce petit groupe condamné à mourir lentement dans d'horribles expériences.

Les essais se succédèrent et finalement, à bout mentalement, elle fut choisie pour une dernière expérience qui "déciderait" de son sort. Elle la passa avec succès physiquement, mais fut gravement atteinte à la mémoire, si bien qu'elle devint comme amnésique. Ne la relâchant que de moitié, on l'envoya rejoindre une dure académie d'Oto, afin de rattraper les années perdues... Personne n'y fit réellement attention, mais lorsque elle prit place dans les rangs d'Oto quelques mois plus tard, sa personnalité commença à réellement se dédoubler et de là commença sa schizophrénie.

Ainsi, quelque chose se brisa en elle, et elle devint comme deux personnes : une partie d'elle dormait encore dans le village de son enfance, inconsciente de sa double personnalité, des dangers, avec une personnalité naïve au point d'en être dangereuse pour elle, alors que son autre 'elle', glaciale, les pieds bien sur terre, ne semblait pouvoir perdre son sang-froid, ayant été une véritable tueuse entraînée et engagée dans l'armée d'Oto, bien que consciente de son sérieux problème qui, elle le savait, lui coûterait un jour la vie.

La suite des évènements lui permirent de quitter 'son' village à présent plongé dans de multiples conflits ; elle partit d'Oto sans une once d'hésitation. Seul un doute subsistait, un certain regret, amèrement encré dans ses pensées... Cette idée de ne pas avoir pu profiter de la réaction de son supérieur quand elle aurait annoncé sa trahison, l'idée de ne pas s'être vengée de ceux qui avaient détruit sa vie... Elle avait encore du temps devant elle, et ils pouvaient en être sûrs, un jour, elle se vengerait.

~

Prénom ; Céline.

Âge ; 15 ans.

Votre expérience rp ; J'en ai vu des Rps, ça oui Nao. Icon_smile

Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais déjà avant. Yakusu.

Activité sur le forum ; 5J/7J.

Ce que vous pensez du forum, première impression ; Le Background est mieux, le graphisme sympa... Cette fois il faut espérer que ça marchera Nao. Icon_smile

Alors pour moi la présentation est bonne, manque plus que le Test RP pour t'attribuer ton rang, ton test sera donc le suivant :

" Ton personnage est en train d'exécuter une action quelconque, la prophétie a alors lieux, tu devras donc nous décrire les réactions de ton personnage, ce qu'il se passe lors de l'union des deux mondes selon ton point de vue et quel but elle s'est fixé après cet événement. "

Bonne chance ! =)

Ce jour-là, il pleuvait. Le ciel de toute la région était voilé d’un amas de nuages grisâtres, ternissant là un des plus grands villages : Eiga. Né de l’union du pays de la feuille et du vent, il réunissait à lui seul les deux principales populations du monde. Cet accord était d’ailleurs des plus étranges puisque, culturellement, elles étaient de parfaites antithèses. A présent, il ne s’agissait plus que d’un seul et même village.

Tandis que la pluie s’abattait contre des milliers de toits colorés, une ombre, silencieuse, se profilait le long des frontières. Assise sur un rempart, elle semblait attendre, observant sans être observée le spectacle d’une vie à Eiga. Les petites rues étaient vides, délaissées par rapport à la place principale où grouillaient tout types de gens. Munis de parapluies pour les plus prévoyants, le manteau remontés sur la tête pour les autres, chacun s’occupait de ses propres affaires, sans aucun contact avec le reste du monde. L’Homme était d’un individualisme certain.

La silhouette se redressa lentement, encapuchonnée dans son long manteau noir, et sauta sur un toit adjacent. Où était-il ? Elle ne savait pas. Ici, elle connaissait des personnes qui pourraient l’aider, comme partout. Elle resterait à jamais inconnue à ceux qui pensaient la connaître, et ce depuis qu’elle avait décidé d’entreprendre ce voyage sans fin, dont l’unique condition était l’anonymat.

Elle rit nerveusement à cette pensée. Ici, elle était Erika, là-bas Sumire ; ailleurs, Sayuri ou bien Kei. En vérité, elle n’était qu’une mercenaire. Une déserteuse d’Oto, rien de plus. Serait-elle toujours amenée à vivre ainsi pour survivre ? Changer d’endroit aussi souvent que possible pour ne pas être retrouvée, tromper les gens pour continuer, lier de fausses relations pour avancer ? Lorsqu’elle voyait d’ici les agissements humains, une seule réponse lui semblait plausible : oui. C’était chacun pour soi ; jamais personne ne la croirait, et elle préférait encore errer qu’être emprisonnée à vie contre son gré. Le prix à payer était immense : il s’agissait de sa liberté.

Elle soupira en regardant sa montre. Il était en retard de plus d’une demi-heure. A droite. A gauche. Personne. Elle descendit à terre sans un bruit et se fondit dans la foule, impatiente et en colère. Elle marcha longuement, de plus en plus agacée à mesure que le temps filait. Soudain, elle sauta sur un balcon, passant agilement par-dessus. La vitre était en verre. Facile. Elle enfila un gant, prit de l’élan ; le carreau vola en éclats dans un fracas assourdissant.

Elle entra alors avec précaution, évitant les morceaux de verre qui jonchaient le sol. Aussitôt, la petite famille qui avait dû entendre le brisement accourut. Il y avait là deux gosses, sa femme, et lui. Effrayées, les petites filles s’étaient réfugiées dans les jupes de leur mère, laquelle recula de quelques pas en croisant le regard méprisant de l’intruse. Il ne restait plus que ce face à face silencieux entre la jeune femme et un homme d’âge mûr.

« Monsieur Kawanashi... murmura-t-elle d’une voix faussement douce.
- Eri-k-ka-san ? bafouilla-t-il, visiblement mal à l’aise.
- Je crois que vous me devez quelque chose, si ma mémoire est bonne. »

Il hocha de la tête, paralysé à la vue du long sabre ornant son dos. Elle posa alors son regard sur la pièce dans laquelle elle s’était introduite ; plutôt petite, avec un lit double, ce devait être la chambre à coucher des mariés. Trois valises étaient étalées sur ce dernier, confirmant l’idée qu’elle s’était faite de son client. Un lâche. Il comptait donc s’en aller sans l’avoir payée ?

Elle entendit la femme pousser quelques cris épouvantés en demandant des explications à son mari. Il resta de marbre. Toujours muet, il revint dans la pièce et déposa une liasse de billets dans les mains de la mercenaire, les mains tremblantes. Elle les lui arracha sans une once d’hésitation et compta, recompta ; là, elle acquiesça et repartit d’où elle était venue. Contrat Kawanashi terminé. La cible exigée n’était plus de ce monde, elle payée ; il fallait à présent passer à autre chose.

Elle ajusta sa capuche, jeta un dernier regard au tableau familial et s’envola. Les toits défilaient à une vitesse telle qu’elle était invisible pour tous ; à moins qu’un ninja n’observa particulièrement l’endroit où elle passait.

Soudain, elle trébucha. Heureusement, la surprise n’entrava pas ses réflexes ; elle réussit de justesse à se rattraper au caniveau. La terre tremblait, de plus en plus, secouant le monde tout entier d’une force sans précédent. Les mains de la jeune femme saignaient tant les structures étaient ébranlées, menaçant de la faire tomber d’un instant à l’autre.

Autour d’elle, les choses les plus légères et les maisons les moins fixées s’écroulaient, tandis que la panique prenait toute la populace avec elle. Le bruit qu’entraînait le tremblement avec était insupportable ; elle ne pouvait cependant pas décrocher ses mains de la toiture et souffrait en silence. Si elle tombait, c’en était fini de l’une de ses jambes.

Le temps s’écoulait-il au ralenti ou bien était-ce le tremblement qui ne s’arrêtait pas ? Soudainement, elle remarqua que tous s’étaient immobilisés, les yeux perdus vers le ciel. Cette image était d’une étrangeté sans pareil ; des centaines de personnes, immobiles, le regard tourné vers les nuages, tandis que le village s’écroulait, tout autour d’eux.

Elle leva alors les yeux à son tour, et ce qu’elle vit la stupéfia. Des montres. Des montres avec des masques blancs. Ils descendaient. Ils venaient. Le ciel était fendu d’une longue trace noire dont ils s’échappaient par centaines. Blanche de peur, elle perdit prise. Sa jambe droite heurta le sol avec violence ; au bruit qu’elle fit, la jeune femme en déduit qu’elle ne pourrait plus marcher pendant plusieurs jours. Elle s’échappa à quatre pattes vers une ruelle sombre pour ne pas être reconnue, puis ferma les yeux plusieurs instants. Que se passait-il ? Etait-ce encore un de ces cauchemards ?

Sitôt, un de ces « monstres » passa au-dessus d’elle sans la voir. Elle retint un cri et se cacha précipitamment dans une boîte en carton. Elle perdit conscience. Et puis le noir.
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Bon, après réflexions avec le staff administratif (c'est à dire avec Varkhan xD), nous te validons en tant que Déserteuse de rang S, c'est à dire en tant que Rang 2 dans la hiérarchie des grades ^^

Tu peux donc passer à ta fiche technique, tu auras pour commencer 1800 PV et 1800 PC, tu commences niveau 8 et a donc 16 points de statistiques à repartir où tu le souhaites, tu peux commencer avec 25 techniques dont 8 personnelles maximum (que tu devras poster dans le topic " Demandes de Techniques Personnelles "), tu pourras bien sûr en créer un peu plus après ta validation via le Rp ^^

Bonne continuation à toi, bon Rp et have fun sur BNU =D
(je tiens à dire que tu es notre deuxième membre, trop bien, BNU prend vie =D)

Edit Varkhan: Test rp validé, 25/30. Je te met l'xp gagné, bienvenue parmi nous ^^