Présentation Yakusu [Finie !]

Description Morale/Psychologique:

Histoire/Background:


Faction désirée:

Mon nom est Yakusu et je vais vous raconter mon histoire en détails, toute mon histoire...

Chapitre 1 : La naissance

Tout commença à prendre forme dès ce jour-ci. La date m'est désormais assez floue mais je sais que l'on était au mois de Décembre. Je me souviens encore de cette journée, j'ai l'impression que c'était juste avant Noël, quelques jours avant selon mes souvenirs. Mon père m'avait raconté ce moment important de leurs vies et surtout le début de la mienne. Il neigeait selon lui, il avait récemment acheté un beau sapin qu'il avait placé dans le salon ainsi que des guirlandes et des boules de Noël que ma mère s'était amusée à utiliser comme décoration sur l'arbre du salon, ou encore dans toute la maison pour ce qui restait de décoration. Le sapin, lui, était couvert d'une sorte de poudre blanche due à une bombe spéciale utilisée par mes parents, rappelant la neige qui tombait dehors. Ces flocons avaient apparemment recouvert toute la grande place ainsi que les quartiers environnants, dont ma rue de résidence. Le ciel était donc blanc, cotonneux et avait pris la couleur des nuages, se confondant donc avec ces derniers. Le soleil quant à lui était légèrement percevable par la foule de personnes qui se trouvait sur la place principale, faisant des batailles de neige pour certains, se baladant pour d'autres ou encore en train de déblayer les trottoirs pour ceux pour qui la neige était considérée comme un désavantage. Le froid était donc à très présent ce jour là, surtout lorsque la brise se levait et accentuait cet effet de fraicheur intense. Mon père avait pris la voiture pour aller travailler ce jour là, chose qu'il avait regretté d'après ce qu'il m'a dit. Il avait donc été bloqué dans les bouchons à cause de l'accumulation de neige présente sur la chaussée, il s'était donc garé près de son lieu de travail et avait continué la route à pied, sous les flocons de neige qui s'abattaient sur lui. Il avait donc affronté le vent, puissante bourrasque qui allait dans le sens opposé au sien, luttant donc contre cette force qui le poussait dans la mauvaise direction. Ma mère, quant à elle, avait pris ses congés maternité et était donc à la maison depuis plusieurs mois déjà, affaiblie par cet accouchement qui approchait à grande vitesse. Les contractions étaient vraiment très fortes ce jour là, mon père rentra assez tard à la maison, pendant que ces contractions s'accentuaient de plus en plus. Selon mes parents, je ne cessais de frapper pour pouvoir sortir en force, comme si j'étais pressé de voir ce qu'il se passait dehors. Le pouls de ma mère commença alors à augmenter de plus en plus, ainsi que ses cris dus aux contractions et à la douleur qu'elle ressentait lors de cet instant.

Ma mère s'était donc assise sur l'énorme canapé situé dans notre salon, en face du sapin. Mon père, quant à lui, était totalement alarmé mais était aussi à la fois très heureux et impatient. Il attrapa alors le téléphone et appela les urgences du coin, ne pouvant pas utiliser la voiture pour emmener ma mère à l'hôpital. Il restait donc là, près d'elle, lui tenant la main et tentant de la réconforter afin de réduire cette souffrance qu'elle vivait à ce moment là. Mon père fixa alors le calendrier, il m'avait dit qu'il avait vu une date, celle du 23 décembre. Le médecin arriva alors quelques minutes plus tard, avec son équipe médicale. Ils procédèrent alors à l'accouchement et, au bout de quelques heures, je sortis, respirant l'air environnant en poussant mon premier cris, émerveillant mes parents et l'équipe de médecins. Je fis donc sourire mes parents et ces hommes vêtus de vestes blanches de médecine, une nuit qui rendait Noël encore plus merveilleux que d'habitude, le plus beau de ma vie, mon tout premier. J'étais donc né deux jours avant cette fameuse fête, réputée dans le monde entier et né de la croyance catholique, symbolisant la naissance de Jésus Christ. Étrangement, lors de mon premier cri, la neige s'arrêta de tomber, comme pour me laisser naître en paix, comme si ma naissance était un événement important, comme si le temps s'était figé autour de moi pour conserver cette image de bonheur intense, ce magnifique tableau digne des plus grands auteurs réalistes et romantiques, dignes des plus grands chefs-d'œuvres et l'art contemporain. Un être était né, un destin venait d'être tracé, le mien, l'on venait de me donner la vie ...

Chapitre 2 : L'enfance

Quelques années après ma naissance, c'est à dire environ six années après, mes parents m'inscrivirent en maternelle dans ma ville d'origine. Ils n'avaient pas tellement le temps de s'occuper de moi vu leurs deux emplois respectifs. Ma mère était avocate tandis que mon père était chef d'entreprise à temps plein, ils étaient heureux de m'avoir certes mais n'avait pas le temps de profiter pleinement de ma présence, je vivais donc seul chez moi ou à l'école pour la plupart du temps. J'avais donc grandit de façon autonome depuis que j'étais tout petit, la seule chose que je pouvais obtenir d'eux était un appel ou deux par semaine, un baiser avant de m'endormir ou des choses comme cela, rien de plus. Mais à force, je m'y étais habitué. Mes années de maternelle s'étaient vraiment très bien passées, j'avais grandit normalement jusqu'à mes dix ans. Dès mon entrée au collège de Minato, petit établissement de mon quartier de résidence d'enfance. J'habitais dans la rue de Mourine, présente dans les alentours de la grande ville de Karakura. C'était une petite ville, de la taille d'un village, une sorte de petite cité en somme. J'habitais la rue la moins " chaude " de celle-ci, celle qui était sûrement la moins dangereuse pour ma vie et pour mon éducation. J'allais donc seul au collège depuis mes dix ans, le seul problème était le fait que je n'étais vraiment pas grand, que mes cheveux étaient vraiment rebelles et que mes traits n'arrangeaient pas les choses. Je mesurais environ un mètre vingt, mes cheveux étaient toujours en bataille et mes traits étaient donc restés vraiment très enfantins pour mon âge, accompagnés de marques de fatigue ici et là. Mon premier jour était le plus difficile, à peine arrivé, j'avais subis des insultes de mes camarades. L'on m'avait déjà surnommé, par des noms comme " gringalet ", " le nabot " ou encore " cheveux en pétard " ou je ne sais quels surnoms débiles. J'étais devenu la punching-ball de tout le monde, aussi bien physiquement que moralement. L'on m'insultait, me frappait, me narguait et toute sorte d'autres choses. Je m'étais donc renfermé sur moi-même, pensant que je ne pourrais jamais revivre mes années de maternelle et de primaire, les années où j'avais des amis, où je me sentais bien et où je vivais pleinement les belles années de mon enfance, celles que je méritais sûrement mais qui m'avaient échappé, qui avait filé entre mes doigts. Mais, ceci ne dura pas très longtemps selon moi, à peine trois ans environ. En effet, pendant les vacances d'été de ma treizième année, ma physionomie changea du tout au tout, changeant presque toute ma vie.

J'avais grandit, ma musculature avait augmentée, mes membres avaient grandis et j'avais atteint la taille d'un mètre quatre vingt environ, une taille beaucoup plus impressionnante pour mon âge. Mon corps se rapprochait de plus en plus de celui d'un adulte, me donnant une silhouette plus sportive et athlétique que celle que j'avais précédemment, j'avais comme évolué. Mes cheveux changèrent eux aussi, devenant plus lisses, doux et gagnant en style, en assurance et ressemblant maintenant à quelque chose. Ceux qui se moquaient de moi me respectaient désormais, comme si ils avaient peu de moi ou je ne sais quoi. Je me fis donc des nouveaux amis, honnêtes ? Je ne pense pas, mais bon, je faisais avec ce que j'avais à l'époque de toute façon. Le bonheur venait donc de plus en plus vers moi, mes dernières années de collège passèrent donc rapidement, bien plus vite et bien mieux que mes autres années. Vint ensuite une autre période, celle de l'adolescence, une période qui, pour tout dire, changeât radicalement ma vie. Une période qui, à l'âge de mes quatorze-quinze ans me rendit plus heureux que jamais, me donna l'envie de vivre et surtout l'envie d'aimer, c'était la période où je l'ai rencontré ... Elle ...

Après ma mort, un événement étrange m'arriva. En effet, mon spectre fut attaqué par un monstre étrange. Ce monstre était apparemment ces espèces de créatures que l'on appelle Hollows. Il possédait un immense trou sur son abdomen, un masque blanc et un corps noir, telle un spectre rongé par la haine et par l'envie de se nourrir d'âmes fraiches et puissantes. Cette chose m'a poursuivit dans tout Karakura, disant que mon âme semblait appétissante, il était libre de ses mouvements tandis que j'étais accroché par une chaine étrange, me reliant au sol de Karakura. Je finis donc par rester bloqué sur place, il était sur le point de me dévorer et de s'emparer de ma puissance spirituelle lorsque, tout à coup, quelque chose vint me sauver. En fait, pour être plus précis, quelqu'un vint me sauver. Il était vêtu d'un large kimono noir, de sandalettes et tenait un long katana entre ses mains. Il avait découpé ce monstre en deux, d'un seul coup et sa force spirituelle était impressionnante, vraiment stupéfiante. Puis, sans que je n'ai le temps de bouger ou de le remercier, il plaqua le bout du manche de son arme sur mon front, me disant que je serais à ma place là-haut. Là-haut ? De quoi voulait-il parler ? Du Paradis ? Était-ce un ange ? Je ne le savais pas sur le moment mais je me demandais surtout si Yuka avait subit le même sort, avait-elle été dévorée ? Je ne voulais pas me faire à cette idée, c'était impossible, elle avait sûrement été sauvée, j'en étais sûr... Je disparaissais donc dans des particules d'énergie spirituelle, rejoignant ce " Là-haut " dont cet homme m'avait parlé, bien décider à en apprendre plus sur lui et sur ce qu'il s'était passé.

J'avais donc atterris dans un monde étrange, où était-je ? Je n'en savais rien en fait. A peine arrivé, je demandais des informations aux habitants qui me disaient que l'on se trouvait dans les quartiers pauvres du Rukongaï. Puis, plusieurs personnes se rassemblèrent autour de moi, comme une sorte de rituel. Finalement, quelques personnes s'approchèrent de moi et entrèrent dans le cercle, m'adressant la parole. Ils me dirent qu'ici, il fallait rejoindre une famille d'accueil pour s'entraider et vivre ensemble, pacifiquement et normalement. J'acceptai donc avec plaisir, pensant que ces personnes étaient des gens de confiance. J'avais donc vécu avec eux pendant plusieurs années, une dizaine environ. Le maitre de maison m'avait entrainé au sabre, ayant pour rêve d'avoir un enfant Shinigami un jour, chose que lui même n'avait pas encore réussit à faire. Il était là depuis une cinquantaine d'année et s'était marié avec sa femme actuelle, n'aimant pas les combats, il a donc renoncé à son rêve, tentant de le réaliser pour quelqu'un d'autre. J'étais donc devenu un expert au sabre, il m'a ensuite inscrit à l'Académie Shinigami, lieu où l'on m'a entrainé au Kidô, c'est à dire dans les arts du Hadô et du Bakudô. Quelques années après, suite à de longs entrainements, l'examen arriva. Je le passai donc avec succès et fut accepté dans une division, la première division exactement. Sous les ordres de Yamamoto Genriusai, le Capitaine-Commandant en personne. Je commençai donc mon entrainement au Seireitei ainsi que mes missions et prit mes responsabilités en tant que Shinigami depuis ce moment là avec en tête un nouveau rêve : celui de devenir un Capitaine de la Soul Society.

Je me souviens de mon entrainement avec Urahara comme si c'était hier, le moment où j'ai appris à maitriser la deuxième libération et donc la forme ultime de mon Zanpakutô, celui qui m'a donné le nom Prédateur ailé. C'était il y a plusieurs années mais, comme vous le savez sûrement, pas une dizaine d'années, mais bien plus, beaucoup plus. Je n'étais pas encore Capitaine à l'époque, Aizen occupait encore ce rang. De plus, je n'étais pas encore dans la cinquième division mais dans la première, celle du Commandant Yamamoto. Ce jour-là, je venais d'arriver à Karakura pour passer d'agréable vacances. J'avais donc loué un appartement sous un nom fictif après être entré dans un corps d'emprunt, réduisant mon énergie spirituelle pour passer inaperçu et pour ressembler à des gens normaux, encore vivants et non sous forme d'âmes comme moi. Mais ce jour là, tout ce que j'avais prévu s'effondra. A peine entré dans mon appartement, la fenêtre s'ouvrit toute seule. Je la fermai alors mais, quelques instants plus tard, elle se rouvrit. Je la rouvrais de nouveau mais, en tournant le dos, elle se rouvrit et un homme était assis sur la bordure de la fenêtre. Cette silhouette apparaissait sous l'éclairage de la lune, les rayons lumineux et argentés de celle-ci laissait donc apparaître une partie du visage de cet homme qui, cette nuit-là, portait un bob blanc et vert sur la tête ainsi qu'un long manteau noir, tenant une canne dans sa main qu'il tendait dans ma direction. Je ne savais pas ce qu'il était venu faire ici à ce moment-là, je le regardai donc avec méfiance et curiosité, je voulais savoir ce qu'il me voulait. De plus, il ne semblait pas violent et ne paraissait pas vouloir se battre. J'entamai alors la conversation en prenant la parole en premier :


Il disparut alors en un éclair, me laissant là, chez moi, bouche-bée et surpris. Je ne savais pas vraiment ce qu'il me voulait, pourquoi me demandait-il de le suivre ? Qu'avait-il en tête ? Je n'avais aucune réponse sur le coup mais cet homme activa son énergie spirituelle, me traçant donc le chemin et le trajet que je devais emprunter. J'hésitai alors pendant un moment mais finit par faire mon choix, je sautai donc par la fenêtre et me mis à le suivre. A cette époque, j'étais encore troisième siège dans ma division mais j'avais décidé de prendre ce risque, je risquai sûrement ma vie. De plus, l'énergie de cet homme semblait-être celle d'un Shinigami, mais pourquoi n'était-il pas à la Soul Society ? Il avait sûrement été exilé, pensai-je. Je le suivais même en sachant cela de toute façon. J'arrivai alors, au bout de quelques shunpôs, j'arrivai devant une espèce de boutique, semblant banale et ordinaire. Étrangement, son énergie venait de l'intérieur. Je me posais des questions, pourquoi était-il à l'intérieur ? Était-ce une couverture pour passer inaperçu et ne pas se faire retrouver par la Soul Society ? Mais dans ce cas, pourquoi m'a t-il demandé de venir alors que je suis membre du Gotei 13 ? Avait-il des projets pour moi ? Possible, je devais donc entrer pour vérifier. Je pénétrai donc dans l'enceinte de ce magasin banal.

A l'intérieur, tout était en désordre, l'on trouvait des cartons empilés sur d'autres, des objets en vrac et sur le sol, un tas d'objets sur les bureaux et des papiers un peu partout. J'enjambais alors tous les obstacles pour me rendre dans la salle suivante, elle semblait moins en désordre, j'étais sûrement passé par l'endroit où l'on entreposait les fournitures à vendre. Puis, je senti que l'énergie de cet homme venait à présent du sous-sol, qui avait-il en bas ? Je regardai alors le sol et trébuchai presque sur un tapis, découvrant une trappe menant au niveau inférieur. Je descendais alors par les marches qui composaient l'escalier, atteignant par la suite une sorte d'échelle, une longue échelle avec plusieurs barreaux, environ une centaine si ma mémoire est bonne. Une fois en bas, je regardai tout ce qui m'entourai, apercevant une immense zone couverte de terre, de rochers et de montagnes. Une question me vint-alors à l'esprit : Comment était-ce possible d'avoir une si large zone sous une si minuscule boutique ? C'était vraiment impressionnant ! L'homme se tenait en tout cas au centre de cette immense aire d'entrainement, semblant m'attendre. Il avait la tête orientée vers le sol, il la releva ensuite vers moi, me disant que l'entrainement allait commencer. Comme si je n'avais pas le choix, comme si il n'attendait pas de réponse. Il fonça alors sur moi, sans que je ne l'aperçoive. Cet homme était très rapide, trop rapide. Il plaça alors le bout de sa canne sur mon front, faisant sortir d'un coup mon âme du corps d'emprunt où elle résidait à ce moment-là. Je remarquai ensuite que le symbole de la Soul Society se trouvait sur celle-ci, aucun doute, il avait été exilé. Il commença alors à m'attaquer après avoir hurlé le nom de son Zanpakutô en prononçant également sa phrase de libération qui était " Réveille toi, Benihime ". La canne se transforme alors en une lame fine et semblant plus rapide et maniable. Il me força alors à attraper mon arme en m'attaquant, j'attrapai donc Washi et contrai ses assauts avec ma lame, créant plusieurs chocs métalliques dans l'air.

Mon arme, contrairement à la sienne, possède un fourreau noir et un manche couvert de bandages blancs et dorés, mettant en valeur sa lame argentée et brillante au soleil. Des étincelles se créaient alors au moment des impactes, illuminant la zone de leur éclatante et éblouissante lumière. Je commençai à fatiguer, je n'avais plus d'autres choix maintenant, je devais utiliser mon shikaï. Je plaçai donc ma main face à ma lame, pliant les genoux et poussant sur mes jambes pour augmenter mon énergie spirituelle. Je prononçai ensuite ma phrase de libération de shikaï qui, même encore maintenant, est " Lacère, Washi ! ". Mon arme se mit alors à changer, elle devint plus fine, plus longue et plus tranchante tandis que le manche rallongea sa garde qui prit la forme d'un aigle qui recouvrait la totalité de ma main. Un aigle ornait donc mon arme, un aigle doré que je tenais par le cou, en guise de manche. Il représentant l'esprit de mon Zanpakutô, Washi. Mes caractéristiques, quant à eux, avaient augmentés, aussi bien ma force que ma vitesse en passant par mes réflexes. Je passai donc à l'offensive mais cela ne suffisait pas, mon adversaire avait disparu et un autre homme m'avait immobilisé avec un sort de Bakudo très puissant, le plus impressionnant, le numéro 99 exactement, le Kin – Bankin – Bankin Taihô. Mes bras étaient donc bloqués par des liens indestructibles pour moi. Quelques instants après, je me retrouvai dans une fosse, des bandages m'entouraient alors la totalité du corps, dont le visage et les jambes et m'immobilisèrent donc au sol.

J'entendais alors la voix du Shinigamis exilé qui me disait que le seul moyen de progresser était d'atteindre le Bankaï et que, pour cela, je devais frôler la mort afin d'entrer dans mon Zanpakutô pour affronter l'esprit de arme. Mais quel cinglé ! pensai-je sur le coup avant de me faire transpercé par plusieurs lames que l'on appelait " clés ". Ceci eut alors pour effet de m'immobiliser complètement, je ne pouvais même plus bouger. Puis, pour la dernière phrase, le Shinigamis hurla que cela risquait d'être douloureux, voir même mortel. Mes yeux s'écarquillèrent alors à la vue d'un immense rocher qui me tombait droit dessus. Je les fermai ensuite, exerçant une grande force sur mes paupières, attendant ma mort définitive qui approchait rapidement. Mais, étrangement, lorsque je rouvris les yeux, je n'étais pas mort. J'étais dans un endroit étrange mais je me sentais encore vivant, je sentais, je respirais, je pouvais me toucher, mon corps était encore là, mon âme vivait encore dans ce monde, elle ne s'était pas désintégrée. Je fixai alors ce qui m'entourait, regardant un monde tout gris, composé d'arbre et de verdure grisée. Je vis alors un aigle, posé sur une branche qui me fixait avec ses yeux d'un jaune profond, presque doré. Son bec et son plumage brillaient au soleil, m'émerveillant et me faisant sourire. Il descendit alors de cet arbre, se posant sur mon épaule et déployant ses ailes. Sans qu'il n'ouvre le bec, j'entendais sa voix qui me disait qui il était : c'était Washi. Le plan de ce cinglé de Shinigamis exilé avait fonctionné, quelle chance ! Mais encore fallait-il que j'arrive à vaincre mon Zanpakutô pour maitriser le Bankaï, forme ultime de mon arme. Washi se posa ensuite sur le sol et, étrangement, prit mon apparence. Il tenait la même arme que moi dans sa main, sous forme de Shikaï, tout comme moi. Il se mit en garde, semblant me défier.

Il me fonça ensuite droit dessus, m'attaquant avec cette arme qu'il maitrisait bien mieux que moi. Il me lança des plumes avec ce Shikaï, technique que je ne connaissais pas à l'époque. Je réussissais difficilement à éviter les coups avec mes shunpôs et mes réflexes à l'aide de ma lame, mais ceci ne semblait pas suffire, il me dominait largement, et de très loin. Je m'épuisai peu à peu, mon énergie spirituelle me quittait au fil du temps, je n'allais pas tenir longtemps comme cela. Washi, sous mon apparence, plaça ensuite la lame de son arme contre son front, augmentant son énergie spirituelle, la faisant virevolter et exploser autour de lui, prononçant une phrase d'incantation qui me propulsa contre un arbre, créant une bourrasque surpuissante et une fumée épaisse. Lorsque la fumée se dissipa, la silhouette de Washi et la forme de son arme avaient changées. Il possédait maintenant des immenses ailes d'aigle dans son dos et son arme avait perdu sa garde, s'allongeant encore et s'élargissant par la même occasion. Une lourde épée qui semblait difficile à manier et qui, maintenant, était quatre fois plus large que les autres formes mais plus fine encore en épaisseur. Il prit alors son envole et descendit en piqué sur moi, me transperçant avec sa lame après s'être entouré d'énergie spirituelle.

Ma tension artérielle et ma fréquence cardiaque baissèrent alors terriblement, mon souffle ralentissait tandis que ma vue devenait de plus en plus floue, m'affaiblissant à chaque secondes. Washi se tenait au dessus de moi, sans pitié et décidé à me faire dépasser mes limites, il était prêt à m'achever, levant son sabre pour me porter le coup fatal. Je fermai donc les yeux, ne cessant de hurler dans mes pensées un ordre à mon corps, criant des " Bouge ! " en boucle. Mais il ne voulait pas bouger. La lame frôla alors ma peau tandis que mon énergie monta en flèche lorsque je prononçai une métaphore afin de faire bouger mon corps. J'avais hurlé les mots " Envole toi ! " qui, quelques instants après, créèrent une explosion autour de moi, faisant exploser mon énergie spirituelle dans l'air. Une fumée fut alors créée, Washi fut propulsé contre un arbre comme moi tout à l'heure. Lorsque la fumée se dissipa, j'apparus aux yeux de mon adversaire qui me regarda en souriant, fier et à la fois impatient d'en découdre. J'étais en effet là, au centre de ce monde étrange, ma silhouette et la forme de mon arme avaient changées, singeant celles de Washi. J'avais enfin réussis à utiliser le Bankaï et, profitant de l'effet de surprise, je frappai mon adversaire au niveau du bassin, le coupant légèrement grâce à ma nouvelle vitesse, ma nouvelle force et ma nouvelle dose d'énergie spirituelle qui en impressionneraient plus d'un pour une première utilisation. Puis, je fermai les yeux. Je me réveillai par la suite, immobilisé par les bandages, comme si tout cela n'avait été qu'un rêve. Le rocher se rapprochait alors de plus en plus de moi et, tentant le tout pour le tout, je murmurai les mots " Envole toi, Washi ... Bankaï ! ". Suite à cela, mon énergie explosa autour de moi et les bandages cédèrent suite au déploiement de mes ailes. Je pris ensuite mon envole, me dirigeant vers le rocher et m'entourant d'une grande dose d'énergie spirituelle que j'avais du mal à contrôler. Je tranchai alors la pierre, la traversant et ressortant de l'autre côté, découpant en deux la matière avec ma lame. Je descendais ensuite en piqué en direction du Shinigami exilé qui avait failli me tuer et entendis une sorte d'éclat, j'avais brisé un bouclier qu'il avait dressé autour de lui, faisant tomber son bob sur le sol. Il le ramassa et me félicita en m'applaudissant, il avait apparemment eu confiance en moi du début à la fin, il souriait, me faisant sourire à mon tour par la suite. Je me relevai, il me tendit la main, me disant d'aller m'entrainer avec Tenseï, le type qui avait utilisé le Bakudo.

Cet homme était apparemment un ancien membre du Gotei 13, ancien maitre de la nécromancie. Il est un très grand ami du type au bob vert et blanc, il me donna alors des informations sur l'autre Shinigami qui s'appelait apparemment Urahara Kisuke, ex-Capitaine de la Douzième Division. A l'époque, je n'en savais pas plus et me contentai de cela. Il m'entraina alors pendant une semaine à maitriser de puissants sorts de Kidô de toute sorte, soit de Hadô, soit de Bakudô. J'avais vite appris mais fut contraint de quitter les lieux, ayant terminé ma période de vacances. Une fois rentré, je m'entrainai tous les jours à maitriser ce que j'avais appris ce jour-là, repensant à ce que m'avais dis Urahara. Il avait prononcé les mots suivants : " Nous nous reverrons, Yakusu-kun ". Que voulait-il dire par là ? Comment pouvait-il être sur que nous nous reverrions ? Je ne le savais pas mais j'en avais aussi la certitude, l'intuition. Je m'entrainai donc sans cesse, attendant le jour où mes efforts seraient récompensés. Maintenant, grâce à cela, j'ai été nommé Capitaine. Aurai-je réussis sans l'enseignement d'Urahara-sama ? Je ne pense pas, une chance que je l'ai rencontré ce jour là... Qu'aurai-je fais sans lui ? Pas grand chose après tout... Mais comme on dit, ceux sont les belles rencontres et les voyages qui forment la jeunesse et l'esprit, c'était la conséquence de ma rencontre avec Bob-san, j'avais grandi en mental et en puissance grâce à lui, comment pourrai-je le remercier comme il se doit ? J'ai encore toute l'éternité pour y réfléchir, du moins, je l'espère...